Publié le 29 Mars 2024
La fin du mois de mars est à nos portes, le printemps s’installe, et tous les changements que cette période apporte marquent un tournant dans l’expertise du bâtiment : à partir de début/mi-avril, il devient complexe d’obtenir des mesures précises lors des études thermiques, les contrôles des flux d’air ou encore la recherche d’origine de remontées capillaires.
Températures et gradients
La thermographie infrarouge se caractérise par des gradients et des contrastes obtenus grâce à une caméra thermique. Ces gradients s’obtiennent en passant la caméra sur des chocs de températures, des contrastes chaud/froid ou sec/mouillé, cette méthode voit donc son efficacité fluctuer avec les variations saisonnières. En hiver, les contrastes de température entre l'intérieur et l'extérieur sont nettement plus marqués, facilitant ainsi la détection des ponts thermiques et autres anomalies. Cependant, avec le réchauffement printanier, ces contrastes s'amenuisent, rendant nécessaire l'utilisation de méthodes alternatives pour garantir des résultats fiables.
Il en va de même pour les flux d’air qui deviendront plus difficilement repérables, car lorsque les températures extérieures et intérieures se rapprochent, il est compliqué d’obtenir un gradient convenable qui permettra d’émettre une conclusion sûre. Il faudra avoir recours à d’autres technologies pour confirmer ou infirmer les résultats de la thermographie infrarouge.
Températures, humidité et hygrométrie
L’humidité et le taux d’hygrométrie ambiant deviendront eux aussi difficiles à mesurer lors de l’arrivée des températures plus douces.
En effet, si vous constatez un problème d’humidité lorsque les températures intérieures et extérieures sont diamétralement opposées, il faut intervenir rapidement car si vous attendez qu’il fasse plus chaud, l’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur se réduisant, l’humidité pourra momentanément diminuer et fausser les résultats. Cela pourrait laisser penser qu’elle a disparu alors que ce n’est pas le cas, et il sera alors compliqué de la constater malgré nos technologies dernier cri.
Les phénomènes de condensation pourront aussi devenir ardus à repérer en raison de l’absence de choc thermique. Cela ne signifie pourtant pas que le taux d’hygrométrie de votre logement est correct, et des problèmes pourront survenir sans signes avant-coureurs. Cette absence de contraste entre les différentes températures pourra aussi empêcher nos machines de donner un résultat bien tranché et des gradients bien contrastés.
Le printemps marque un tournant dans l’expertise du bâtiment, nous devons nous adapter pour pouvoir apporter des solutions sûres aux problèmes rencontrés dans les logements et conseiller au mieux nos clients. Chez La Charquillotte, nous comprenons l'importance de s'adapter à ces changements saisonniers pour garantir des solutions efficaces à nos clients. Notre engagement envers la qualité et l'innovation nous permet d'offrir des services fiables tout au long de l'année, quelles que soient les conditions saisonnières. Il est important d’être vigilant même en l'absence de signes évidents.
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